• Les ponts de la Woluwe en péril.

     Les ponts de la Woluwe en péril.Les petits ponts des maisons de la rue de la Rive risquent d'être détruits.

    Les riverains de la Woluwe sont inquiets depuis l'annonce par Bruxelles-environnement, des travaux de curage et de réfection des berges du cours d'eau. Le tronçon situé entre l'avenue Emile Vandervelde et la rue Chapelle-aux-Champs (à hauteur de l'école Singelijn), compte une dizaine de vieux ponts datant de l'époque de la Seconde Guerre mondiale, et le projet, tel qu'il a été présenté aux habitants, prévoit la démolition de ce qu'un d'aucuns considèrent comme un témoignage de cette période de l'histoire.     L'argumentation avancée par Bxl-env - la dangerosité actuelle des ponts - ne se vérifie pas puisqu'aucun accident n'est à déplorer à ce jour. 

    Michel Dieudonné, historien, raconte : "Ce quartier s'est construit peu avant de début de la Seconde Guerre mondiale. La rue de la Rive, côté rivière, fut très rapidement lotie. Pendant la guerre, pour répondre aux problèmes de ravitaillement, la commune autorisa les riverains à cultiver des parcelles communales situées sur la rive gauche de la rivière.  La commune autorisa les riverains à construire des ponts pour accéder à leurs cultures situées de l'autre côté de la rive. Cette partie du site relève de trois zones protégées. Les zones classées le furent avec les ponts". Les ponts n'ont jamais été enlevés et habillent, depuis plus de 70 ans, ce paysage bucolique et pittoresque. L'historien rappelle l'utilité de ces ponts. "Le gabarit de la majorité de ces maisons construites avant la guerre - étroites et petites - n'est plus compatible avec la vie moderne. Qu'il s'agisse de faire entrer de l'électroménager ou encore de permettre l'intervention des services de secours avec une civière, ces opérations exigent d'être menées par l'arrière des maisons, via les jardins, et donc en utilisant ces ponts".

    Source : Le Soir du samedi 28/12/13 (Marie De Schrijver) 


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  • Commentaires

    1
    Lothaire
    Lundi 30 Décembre 2013 à 17:58

    L'argumentaire de l'IBGE est étrange, puisque la suppression des ponts répond à un point de la directive Eau de l'UE. Notons que le sentier connu des initiés a été transformé en autoroute par le même institut pour assurer les travaux d'entretien avec des véhicules lors de la consolidation des berges il y a quelques années, sentier mal entretenu puisque les ornières de vélos (normalement interdits) transforment la promenade en bourbier à certains endroits. Les ponts confèrent à l'endroit un charme particulier et unique à Bruxelles, il existe une autre directive UE relative au paysage, non transposée en droit belge... Espérons que M. Matgen défende cet aspect ou que M. Bott, riverain s'engage pour son quartier... Rêvons!

    2
    Riverain Rive
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 22:54

    Franchement, la plupart des “ponts” ne sont que des plaques de béton, le plus souvent dans un état lamentable, qui n’ajoutent guère à l’esthétique du lieu. Pour ma part, bravo pour ce projet de l’IBGE; j’espère que notre tronçon deviendra aussi joli que ceux déjà reconstruits, c’est a dire la partie de la Woluwe qui se trouve de l’autre cote de l’Avenue Vandervelde vers le Parc des sources.    

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    Samedi 4 Janvier 2014 à 12:12

    Voilà un avis qui détonne avec l'article publié sur ce blog dont la source est le journal "Le Soir". J'ai moi-même été voir ces fameux ponts et j'ai été étonné de découvrir les plaques de béton dont vous faites part dans votre commentaire. De plus, je me demande combien de ces ponts sont encore d'origine ?

    4
    B.Frippiat
    Samedi 1er Mars 2014 à 11:53

    Je passe chaque jour à cet endroit (à vélo, n'en déplaise à Lothaire) pour me rendre à mon travail et l'aspect historique des ces ponts est largement exagéré. Je lis ce matin dans Le Soir qu'il s'agit de ponts de bois datant de la dernière guerre, du bois imputréscible alors ! Certes je trouve que ces ponts sont charmants, et je les photographie souvent. Mais moi ce qui me choque encore le plus, ce sont les engins de chantier qui ravagent systématiquement les berges et le semblant de chemin lorsqu'il faut les entretenir (d'ailleurs peut-être est-ce là la vraie cause des bourbiers dont parle Lothaire ?). N'y aurait-il pas moyen d'utiliser des moyens moins intrusifs ? Je m'adresse là à Bruxelles-Environnement. Car en plus, ces engins démolissent la piste cyclable qui longe le boulevard de la Woluwe, vous avez dit gestion de l'environnement ?

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