Cette personne, que l'on appellera François, habitant de Woluwe-Saint-Lambert, et préférant rester dans l'anonymat - cela se comprend - m'a demandé de publier son coup de blues mais surtout de colère contre une décision prise par le gouvernement de coalition Di Rupo en 2013 et mise en application en 2014 dont il en est victime en 2015.

François - pour rappel, nom d'emprunt - est en litige dans le cadre d'un problème récurrent dont il n'est pas responsable et pour lequel il n'a pas eu d'autre choix que de prendre un avocat. Cette même personne, ouvrier de son état, prépensionnée lors d'un licenciement collectif, a essayé de retrouver un nouveau job mais n'a reçu que des refus polis du style "Trop vieux, trop cher, plus assez performant". Celui-ci est, par la suite, tombé malade puis en dépression. François ne vit pas (encore) dans la misère mais pour payer cet avocat, ses petites économies sont passées de vie à trépas d'autant que, l'affaire étant longue et compliquée, les honoraires gonflent au fil des mois et c'est là que se trouve le ressenti de François. A ces honoraires d'avocat, il faut ajouter une TVA de 21% (merci Di Rupo) soit plus de 1000 euros que ce citoyen n'a pas, plus, la possibilité de payer. Pour lui, une seule solution, trouver un job provisoire qui lui permette de surmonter ce passif qui ne fera que grossir tant que ce litige ne trouvera pas de solution. Assez étrangement, François a trouvé cet emploi provisoire, mais en noir, auprès de l'un de ces employeurs qui le trouvait "trop vieux, trop cher et plus assez performant"!!! Black is beautiful

François termine son mail - digne de la première à la dernière ligne - par ces mots : "Je tiens à remercier chaleureusement l'ex gouvernement Di Rupo et sa composante hétéroclite qui a instauré cette TVA de 21% sur les honoraires des avocats car cela m'a permis de découvrir, à plus de 60 ans, le travail au noir que, en bon citoyen respectueux de la législation belge, j'espérais ne jamais pratiquer.

Le PS se dit social ! J'en doute de plus en plus et je ressens cette décision comme une grande injustice à l'égard des contribuables peu fortunés. Y aurait-il deux poids, deux mesures !?! Vais-je rejoindre le bataillon de plus en plus imposant de citoyens déçus qui pensent que, quelque soit leur couleur, ils - les politiques - sont tous "pourris" ? Je ne suis pas loin de le penser, malheureusement. Qu'ils soient rouge, bleu ou vert... leur couleur dominante est entre le gris clair et le gris foncé... pas forcément porteur d'optimisme!