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Wolu1200 : Yolande Moreau, une Belge de... Woluwe-Saint-Lambert
Yolande Moreau est la guest principale de la série "Capitaine Marleau", qui est passée récemment sur une chaîne de télévision belge et mardi sur France 3. Voici quatre faits que vous ne savez peut-être pas sur cette comédienne hors-norme.
Elle a bien failli devenir… religieuse !
Enfant, cette future comédienne de rêvait pas de brûler les planches mais les cierges. Jusqu'à ce que le vin de messe ne la conduise à prendre d'autres chemins… "J'ai eu une éducation très catholique. Je suis née le 27 février 1953 à Bruxelles. Entre 11 et 14 ans, j'ai connu une période mystique. Nous habitions dans le quartier des Constellations, à Woluwe-Saint-Lambert. J'allais à l'école des Dames de Marie, au square Vergote. Je voulais devenir religieuse. J'avais des chapelets plein les poches. Je servais la messe. J'y allais assez tôt pour boire une gorgée de vin dans les burettes. Le début de la pente... Aïe !"
Elle a vaincu le cancer
En 2010, les médecins ont diagnostiqué un cancer du sein à Yolande Moreau. Cinq ans après avoir vaincu la maladie, elle confiait : "On relativise après, quand on en est sorti. J'essaie de vivre le moment présent, de m'entourer mieux des gens que j'aime, de faire plus attention aux choses du quotidien et, artistiquement, d'aller vers ce dont j'ai envie". Autrefois auburn, l'actrice a également expliqué : "Je m'étais fait des petites mèches et puis il y a eu la maladie. Après la chimio, mes cheveux ont repoussé tout blancs !".
Le jardinage: c'est sa grande passion !
La comédienne de 64 ans, qui a élu domicile dans une maison en Normandie, à Vernon, dans l'Eure, Yolande Moreau se consacre à son autre passion, le jardinage. Cultiver son jardin "est un truc qui [la] passionne" dit-elle.
C'est une militante dans l'âme et dans les actes
Comme sa partenaire de Capitaine Marleau, Corinne Masiero, Yolande Moreau a un esprit frondeur et militant. Elle a signé la réalisation d'un documentaire pour Arte Nulle part en France dans lequel elle aborde le cas des camps de réfugiés de Calais et de Grande-Synthe (Hauts-de-France). "Si on veut une autre France, on est obligé de poser des actes militants" a déclaré la comédienne.
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Commentaires
L'inénarrable capitaine Marleau avec son éternelle chapka à cinq balles se voyait, pour une fois, voler la réplique par notre compatriote, et ex-concitoyenne ce que j'ignorais. Dans un mois je ferai escale à Vernon sur la Seine des impressionnistes. J'irai lui dire bonjour.