• Wolu1200 : Les cavistes à bières reprennent vie à Bruxelles et à.... Woluwe

    Wolu1200 : Les cavistes à bières reprennent vie à Bruxelles et à.... WoluwePendant des années, il était plus facile, voire plus coté, à Bruxelles de se procurer une bonne bouteille de rouge auprès de son détaillant que d'obtenir une référence houblonnée auprès d'un caviste à bières. Ces derniers temps toutefois, quelques passionnés se sont lancés et font de la vente au détail de bières atypiques leur métier. Le dernier en date, Les Fleurs du malt, ouvrira ses portes en mars à Woluwe-Saint-Lambert.

    Une ouverture aux breuvages étrangers

    A entendre ces professionnels, les trois maîtres atouts sont une gamme très diversifiée, le conseil et des bières vendues à la pièce, on se rapproche bien en effet des fondements du détaillant en vins.

    La multiplication récente des cavistes à bières ne constitue pas la seule nouveauté pour Bruxelles ou la Belgique. L'évolution est double puisque ces marchands ne se contentent pas de proposer des bières belges mais ouvrent aussi leurs rayons aux breuvages houblonnés étrangers. Et cela dans le souci de plaire à un public actuellement friand de bières amères, un goût en vogue hors de nos frontières.

    Certains cavistes ont fait le choix de proposer des dégustations. Le concept "déguster-emporter" s'illustre notamment au Barborteur, une "bièrothèque" qui a ouvert au printemps 2015 à Schaerbeek. 280 références sont disponibles à emporter pour quelque 80 bières à découvrir sur place et à emporter. Malt in Pot à Ixelles, ouvert au printemps 2012, et Malt Attacks, inauguré en octobre 2014 à Saint-Gilles, se positionnent, eux, comme magasins.

    Un développement anarchique

    La lutte entre les grandes surfaces, grossistes et cavistes est la principale crainte pour l'avenir du métier, selon Pierre Zuber, de Délices et Caprices, installé dans le haut de la rue des Bouchers. Avec 20 années d'expérience au compteur il se réjouit de l'arrivée récente de confrères dans la capitale. Selon lui, la véritable révolution s'est produite avec une approche nouvelle de la bière et de la manière de la consommer.

    Parallèlement à ce qu'il qualifie d'"anoblissement du produit", le secteur s'est développé de façon anarchique. Le métier de caviste ne bénéfice d'aucune protection et il se livre actuellement un combat sans merci entre les cavistes, les centrales à boissons, négociants/distributeurs et les grandes surfaces.

    Faire du magasin un lieu vivant

    Le nouveau venu au sein de la profession, Thierry Thirionet, à la barre des Fleurs du malt, a choisi le concept "locavore". Le gérant entend dans un premier temps privilégier "l'étiquette belge", et propose divers produits de bouche pour accompagner la bière comme des boudins, des salaisons ou des fromages.

    "L'idée est de faire du magasin un lieu vivant, en organisant notamment des rencontres avec les brasseurs", ajoute-t-il. La référence littéraire de l'enseigne trouvera un certain prolongement au travers de séances de dédicaces de livres consacrés de près ou de loin à la bière, ajoute Bernard Gilson, associé au projet et anciennement dans l'édition. Concluant sur les similitudes que leur nouvelle activité présente avec le métier de détaillant en vin, les deux hommes précisent qu'ils n'entendent pas détourner les consommateurs de la boisson de Bacchus. Mais ils croient fermement à un retour du public "vers une boisson fermentée à l'histoire tout aussi ancienne ".

    Source : RTBF.be

     

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