• Malgré sa bonne volonté, il se retrouve avec une route semée d'embûches pour sa recherche d'emploi

    Malgré sa bonne volonté, il se retrouve avec une route semée d'embuches pour la recherche d'emploiIl s'appelle JFM. Cet homme est désespéré et le mail qu'il a envoyé au blog de Woluwe est un cri de colère mais aussi une bouteille à la mer. Il s'adresse aux internautes mais plus spécifiquement, en cette période d'élections communales, aux élus DONT CERTAINS dorment souvent sur leurs lauriers... sauf en période de campagne !!!  Il espère de votre part, une écoute réelle et un peu d'empathie. Il a pour espoir qu'à la lecture de ce témoignage vous ne cliquerez pas trop vite sur "poubelle" avant d'en terminer la lecture, ce qu'il prendrait pour un manque de respect eu égard à sa démarche courageuse. Donnez-vous la peine de lire cet homme qui a le courage de prendre la plume pour expliquer son désarroi.

    es demandeurs d'emploi ?

    "Monsieur,

    Je vous transmet ce mail car j'ai découvert votre blog tout récemment. Je vois dans les commentaires que, parfois, des politiques, vous répondent. J'espère qu'ils me liront car j'en ai marre.

    Nos ministre savent-ils combien les demandeurs d'emploi sont désespérés car peu considérés, stigmatisés et étiquettés comme des paresseux et des profiteurs alors que la majorité d'entre eux se bat pour retrouver un peu de dignité au-travers de la recherche d'un emploi qui leur permettrait de retrouver une image valorisante.

    Je me suis, comme tant d'autres, retrouvé du jour au lendemain sans travail parce que l'entreprise qui m'employait a décidé de fermer ses portes et de licencier tout son personnel.

    Depuis, à 58 ans, je fréquente assidûment les bureaux de l'Onem etc... et je suis stupéfait de voir qu'il y a des métiers à la recherche de mains-d'oeuvre... qui n'en trouvent pas. Bruxelles Formation et le Forem proposent des formations aux demandeurs d'emploi dans ces métiers ayant urgemment besoin de travaileurs. Seulement, et ça c'est incompréhensible, ces formations ont une liste d'attente de parfois plusieurs mois ce qui oblige les personnes à la recherche d'un job d'attendre et donc, de grossir cette masse de chômeurs dont on aime tant à dire (et j'étais de ceux-là avant de me retrouver licencié) qu'ils ne font rien pour se dépètrer de leurs problèmes... dont ils ne sont pas à l'origine d'ailleurs. 

    Ce qui me met hors de moi, c'est que d'un côté, et là je vous donne l'exemple de cette filière formation, il n'y a pas assez de subsides pour permettre à ces formations porteuses d'emploi d'être plus nombreuses, ce qui permettrait de désengorger les bureaux du chômage. Et, de l'autre.... les milliards coulent à flot et à fond perdu pour des banques peu scrupuleuses et à la vertu inexistante depuis trop longtemps et qui ont précipité l'ordre mondial au fond du plus profond précipice en 2008.

    Y a-t-il deux poids, deux mesures ? Oui, bien-sûr.

    Après ça qu'on ne dise pas que les "demandeurs d'emploi" coutent trop d'argent à la communauté. Les organismes chargés de la politique de l'emploi ont les outils en main pour que ces personnes trouvent un job et sortent la tête de l'eau mais plutôt que de donner tous les outils de réinsertion au Forem et cie pour que ces "laissés pour compte" retrouvent le plus rapidement possible une activité professionnelle, on ne donne les outils en question (formations) que de manière parcimonieuse alors qu'il faudrait recruter en toute urgence. En attendant, on met la pression maximale sur ces "profiteurs" pour qu'ils retrouvent un job sous peine de perdre leurs allocations mais en ne donnant pas les moyens financiers aux organismes chargés de la politique de l'emploi de mener leur mission à terme et de manière optimale.

    Les politiques se rendent-ils bien compte que ces "demandeurs d'emploi" sont une foule de plus en plus compacte et qu'il serait bien de les considérer de manière un peu moins hautaine car eux aussi ils votent et leurs voix sont de plus en plus nombreuses.

    Sa demande et ma demande : plus de formations dans des métiers à la recherche de salariés. Est-ce possible ?

    Autre sujet dont je voudrais aussi débattre. Celui des C.V envoyés aux employeurs. Si les demandeurs d'emploi se retrouvent avec des exigences de plus en plus contraignantes pour prouver leurs efforts quant à la recherche d'un emploi, ne faudrait-il pas que les employeurs contribuent à cet effort avec pour obligation à ceux   qui affichent des offres d'emploi de répondre aux C.V envoyés par les candidats aux postes proposés.

    Si vous saviez combien d'heures passent les chercheurs d'emploi (oui je sais, ils n'ont que ça à faire) à écrire des dizaines de C.V et surtout de lettres de (dé)motivation qui, pour avoir des chances d'être retenues doivent être personnalisées, vous en tomberiez sur le c..

    L'un de mes amis a envoyé près de 300 C.V avec pour réponse de la part des employeurs, quatre mails dont trois étaient des mails "passe-partout". Comprenez-vous le désarroi de ces personnes dont certaines, de plus en plus nombreuses d'ailleurs, usent et abusent de tranquillisants et d'anti-dépresseurs, derniers remparts pour certains (dont je fais partie) avant l'inéluctable. Et je ne vous parle pas des problèmes de divorce, des enfants devenus des victimes collatérales, des factures impayées et impayables.

    Je suis désespéré. Ils sont désespérés. Nous sommes au bout du rouleau... et je ne parle pas des femmes pour qui la situation est encore plus infranchissable.

    Sa demande et ma demande : obligation pour les employeurs à répondre aux sollicitations (C.V) envoyées lorsque ces employeurs via des annonces recherchent de la main-d'oeuvre. Est-ce possible ?

    Sortez de votre immobilisme et de vos tours d'ivoire, Messieurs et Mesdames qui vous dites des "élus".

    Merci à vous de m'avoir lu mais je crains que comme les employeurs à qui nous envoyons nos C.V et lettres de (dé)motivation. Vous ne serez que quantité négligeable à vous être donné la peine de lire en entier ce témoignagne.

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    La crise économique a beau pousser le chômage à la hausse, certaines entreprises n'en éprouvent pas moins des difficultés de recrutement. Selon l'Union des classes moyennes, près d'une entreprise sur trois devrait même réduire ses activités faute de trouver le personnel compétent. A Bruxelles, une offre sur trois a du mal à être satisfaite. Les difficultés de recrutement s'expliquent également par l'inadéquation entre le profil des candidats et le poste à pourvoir. Ces problèmes sont fréquents dans les métiers administratifs où la connaissance de la deuxième langue est primordiale.

                                         source : jobtime (métro.be)

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    Sur le site de Bruxelles Formation Langues, il est écrit : Entrée permanente tout au long de l'année !!!!  Seulement, l'un de mes amis, demandeur d'emploi, doit attendre jusqu'à la mi-décembre avant de pouvoir commencer les cours de néerlandais.

    Michel de Bruxelles (concepteur du blog)

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    Voir aussi : Pourquoi nos transports publics pénalisent l

    http://etnotredevenir-il-est-ou.over-blog.com/article-nos-transports-publics-et-les-syndicats-du-transport-public-penalisent-les-demandeurs-d-emploi-107955429.html


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  • Commentaires

    1
    Lundi 10 Septembre 2012 à 18:30

    JFM, en France nous avons les mêmes problèmes ! Engageons une mobolisation européenne !

    2
    Lundi 10 Septembre 2012 à 18:32

    Mobilisation européenne pour l'emploi !

     

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